Cette semaine, les robots ont fait parler d’eux ! Après le brillant atterrissage de Philae sur la comète Choury, un autre petit robot a agité l’Antarctique : déguisé en manchot, il s’est infiltré au sein d’une colonie de vrais animaux afin de les étudier en toute discrétion.

Camoufler pour s’approcher au plus près

Duvet, bec, ailes : les ingénieurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) on fait de leur mieux pour déguiser le robot utilisé pour leurs recherches scientifiques en manchot. L’objectif étant de ne pas effrayer les animaux et de permettre à l’engin de s’approcher au plus près de la colonie.
Le résultat peut sembler grossier et pourtant, cela fonctionne : le robot a pu se déplacer en toute quiétude parmi les animaux et certains manchots l’ont confondu avec un congénère. Un oiseau prédateur du manchot, le pétrel géant, a même tenté de l’attaquer pour en faire son repas.

Mieux comprendre les manchots

Équipé d’une caméra, le petit robot a pu filmer les manchots de très près. Lors d’expériences antérieures, les scientifiques avaient déposé de minuscules étiquettes contenant un code-barre sur des milliers de manchots. La mission du robot consiste donc à s’approcher des animaux pour relever ces code-barres ; cela permet d’identifier les manchots et de les suivre dans le temps.

Avec ces informations, les scientifiques cherchent à suivre l’évolution du succès reproducteur et de la survie des animaux au cours du temps. Corréler ces données avec l’évolution de la température à la surface du globe ou avec le stock de poissons disponible dans les océans permettra, par exemple, d’évaluer les impacts du changement climatique et de la pêche industrielle sur le mode de vie des manchots.


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